L’énergie solaire n’a jamais été aussi attractive qu’aujourd’hui… mais pas pour les raisons d’hier.
Pendant longtemps, les propriétaires de panneaux photovoltaïques gagnaient surtout de l’argent grâce à la revente totale de leur production. Puis, à partir de 2017, tout a basculé : l’autoconsommation est devenue plus rentable que la revente. Aujourd’hui le stockage devient indispensable pour maximiser les économies, à cause de la baisse du tarif de rachat du surplus et de la hausse continue du prix de l’électricité.
NRJ Ingénierie vous aide à comprendre, en un coup d’œil, l’évolution du marché depuis 15 ans et la solution la plus rentable aujourd’hui.
En résumé
- Le prix de l’électricité a augmenté de 130 % depuis 2009.
- Les tarifs de revente totale se sont effondrés après 2010.
- Le tarif de rachat du surplus a chuté de 12,69 cts à 4 cts en 2025.
- Les primes à l’autoconsommation ont diminué (de 1 530 € → 240 €).
- Pendant ce temps, le prix des batteries a fortement baissé.
Un marché de l’énergie qui change
Depuis 2009, le prix du kWh pour les particuliers a augmenté de 130 % et dans le même temps, les tarifs d’achat photovoltaïques (revente totale puis surplus) se sont effondrés.
Entre ces deux courbes opposées se trouve le cœur du sujet : le kWh solaire vaut aujourd’hui beaucoup plus pour vous que pour EDF.
C’est ce que montre parfaitement le graphique ci-dessous :
- La courbe bleue (prix de l’électricité) ne cesse de monter.
- La courbe vert clair (tarif de revente totale) s’effondre dès 2010.
- La courbe vert foncé (tarif du surplus) chute brutalement en 2025.

Pour la petite histoire
2009-2016 : l’époque de la revente totale
Au lancement du photovoltaïque résidentiel :
- Le tarif de rachat dépassait 60 centimes/kWh.
- Les installations en revente totale étaient les plus rentables.
- Les propriétaires produisaient pour EDF, et rachetaient toute leur consommation.
- Mais le moratoire de 2010 puis la baisse progressive des tarifs ont rendu ce modèle caduc.
- Entre 2010 et 2016, le prix de revente totale chute continuellement et perd presque 70 %.
Résultat : à partir de 2016–2017, revendre n’est plus rentable.
2017 : l’arrêté qui marque un tournant
L’arrêté de mai 2017 lance officiellement l’autoconsommation subventionnée :
✔️ mise en place d’une prime d’investissement,
✔️ possibilité d’injecter le surplus,
✔️ encouragement à consommer immédiatement son énergie.
La logique devient limpide :
➡️ le kWh que vous consommez vous-même vous évite un achat à prix élevé,
➡️ alors que le kWh que vous vendez est valorisé à un tarif bien plus faible.
Le modèle économique bascule :
👉 il devient plus rentable d’autoconsommer que de revendre.
2017–2023 : l’autoconsommation devient la référence
Durant cette période :
- Le prix de l’électricité bondit (de 13 cts à plus de 25 cts/kWh).
- La prime à l’autoconsommation atteint jusqu’à 1 530 € pour 3 kWc.
- Le tarif de rachat du surplus se stabilise autour de 10–13 cts/kWh.
L’équation est simple :
➡️ consommer son électricité est 2 à 3 fois plus rentable que la vendre.
Mais une limite subsiste : même en optimisant sa consommation, 30 à 50 % de la production est injectée gratuitement ou presque.
Et c’est ici qu’intervient la révolution suivante.
2024–2025 : chute du tarif de surplus et fin des aides
Depuis mars 2025, la valorisation du surplus photovoltaïque :
- passe de 12,69 cts à seulement 4 cts/kWh,
- soit une baisse de –68 %.
- En parallèle, la prime à l’autoconsommation chute de plus de 1 500 € → 240 €.
Conséquence directe : injecter son surplus ne rapporte presque plus rien.
En remplaçant la vente du surplus par du stockage :
| Sans batterie | Avec batterie |
|---|---|
| 30–50 % du solaire perdu ou revendu à bas prix | 70–90 % d’autoconsommation |
| Peu d’économie sur ces kWh | Chaque kWh stocké vous évite d’en acheter |
| Dépendance au réseau | Sécurité + lissage de la facture |
Le stockage transforme l’installation :
👉 d’un système de production intermittente,
👉 à un système capable de couvrir la soirée, la nuit et les pics de consommation.
L’autoconsommation + stockage : la solution la plus rentable en 2025
Aujourd’hui, les quatre grandes courbes sont claires :
- Le prix de l’électricité monte
- Le tarif de revente totale s’est effondré
- Le tarif du surplus s’est écroulé
- Le prix des batteries diminue
Le modèle optimal en 2025 est donc : produire – stocker – consommer.
C’est la meilleure façon de réduire durablement sa facture d’électricité, tout en sécurisant son foyer.
Gains typiques constatés :
- 60 à 90 % d’autonomie électrique selon le profil,
- jusqu’à 70 % d’économies sur la facture annuelle,
- retour sur investissement accéléré avec la hausse des prix du kWh.
Panneaux photovoltaïques autoconsommation
Batterie de stockage
Pompes à chaleurs
Autoconsommation collective
Bornes de recharges
Ballon thermodynamique
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