Ventiler sa maison

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Ventiler sa maison

Ventiler sa maison est une nécessité pour bien des raisons. Nous respirons et rejetons du CO2 diminuant ainsi le taux d’oxygène de l’air ambiant. Nous créons aussi de l’humidité par notre respiration et en utilisant l’eau des pièces dédiées. L’humidité non asséchée par une bonne ventilation va engendrer de la moisissure, voire même des problèmes respiratoires qu’on peut aussi subir à cause des polluants que nous utilisons comme les produits ménagers, la cigarette… Attention aussi aux combustions incomplètes comme un feu de cheminée, un poêle mal entretenu, dont le rejet de monoxyde de carbone peut même entraîner la mort… Tous ces Composants Organiques Volatils (COV) emprisonnés dans un habitacle finissent forcément par jouer sur notre santé et sur le bâti de la maison.

Bref, ventiler sa maison est une action incontournable pour y vivre confortablement et sans risque. Cela fait même un objet d’étude par l’observatoire national de la qualité de l’air dans des établissements scolaires publics.

Comment ventiler sa maison correctement ?

Ventilation naturelle

Aération naturelle : ouvrez les fenêtres !

On parle plus ici d’aération que de ventilation, mais ouvrir chaque jour 10 à 15 minutes vos fenêtres permet de renouveler l’air intérieur. Miasmes, pollution intérieure, humidité, l’aération va permettre de retrouver un air sain dans votre espace de vie. Évidemment, les inconvénients sont flagrants surtout en hiver ou lors des fortes chaleurs.

Ventilation naturelle : un système peu fiable

Cette ventilation par aérateur qui existe surtout dans les anciens bâtiments est dite naturelle car elle repose sur 2 phénomènes physiques :

  • La convection : l’air chaud plus léger monte et engendre une dépression qui apporte l’air froid.
  • Le vent : en soufflant sur les ouvertures de l’habitation, il fait circuler l’air.
fenêtre humidité

Ce système, très économique, a cependant des inconvénients majeurs.
En hiver, la ventilation naturelle peut déboucher sur une sur ventilation avec un effet déficient sur votre facture énergétique et sur votre confort de vie.

En été, lorsque la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur est proche de 0, il n’y a pas d’effet de convection. La ventilation naturelle, énergivore et incertaine, a une alternative : les systèmes de ventilation mécaniques, efficaces et économiques.

La VMC

Ce n’est pas anodin si la Ventilation Mécanique Contrôlée a été rendue obligatoire dans les constructions neuves par la réglementation thermique RT2012. Les nouveaux matériaux plus étanches à l’air limitent la ventilation naturelle mais garantissent une meilleure isolation thermique, donc moins de perte énergétique tout comme la VMC.

Voici les deux types de VMC :

La VMC simple flux

Un extracteur électrique, placé dans les combles, est relié aux bouches d’extraction par des gaines. Il aspire l’air vicié et permet le renouvellement avec l’air extérieur. La VMC simple flux peut être autoréglable et assurer un renouvellement constant de l’air, ou hygroréglable et assure la même fonction mais en tenant compte du taux d’humidité des pièces où elle est installée.

La VMC double flux

Elle fonctionne sur le même principe que la VMC simple mais en plus un échangeur thermique récupère entre 60 et 90 % des calories de l’air vicié pour réchauffer ou refroidir l’air nouveau entrant dans l’habitation. Le résultat : des économies d’énergie supplémentaires, un confort assuré et un air sain.

Entretenir sa VMC

Pour assurer le bon fonctionnement de la VMC, ainsi que votre bien-être, il est important d’être vigilant à l’entretien de votre VMC.
En fonction du modèle (simple flux ou double flux),

  • vous pourrez commencer par dépoussiérez de manière mensuelle votre aération ;
  • deux fois par an, nettoyez les bouches d’aspiration avec une eau savonneuse.

Pour une VMC double, pensez à faire appel à des techniciens pour nettoyer et remplacer les filtres encrassés.

ventilation maison montpellier